Pourquoi les couteaux japonais ont-ils la cote ?

Couteaux japonais

 

On raconte qu’au Japon le couteau contient un morceau de l’âme de son utilisateur, comme le sabre est à part entière la continuation du samouraï… Le couteau japonais, c’est un peu l’horcruxe bienveillant du cuisinier en somme 😉

Mais revenons à nos couteaux. Pourquoi les couteaux japonais sont-ils donc si spéciaux ?

 

Les lames des couteaux japonais sont d’un acier supérieur

Les lames des couteaux japonais sont fabriquées à partir d’acier-sable (ou sable ferritique), quand la plupart des autres aciers sont obtenus à partir de roches minérales qui contiennent des oxydes de fer. Ça n’a l’air de rien sur le papier, mais l’acier-sable contient considérablement moins d’impuretés que les roches minérales.

Pour résumer, et dans des proportions différentes selon l’usage destiné au couteau, l’acier japonais est donc composé de :

  • Carbone (à partir de 0,6% de carbone, on considère que l’acier est de qualité supérieure : plus dur, plus résistant dans le temps)
  • Chrome (attention, plus il y a de chrome dans un couteau, moins il coupe, mais plus il est facile d’entretien)
  • Cobalt (pour résister aux fortes températures)
  • Manganèse, molybdène/vanadium (pour des raisons techniques de fabrication comme désoxyder l’acier, maintenir la dureté de l’acier lors de sa fabrication et autres considérations chimiques…)
  • Nickel (pour rendre l’acier plus dur et plus brillant)
  • Tungstène (pour une plus grande résistance à l’usure)

 

La précision de la découpe

On comprend bien qu’une culture gastronomique fondée sur la précision de la découpe des aliments ne peut souffrir de lames médiocres. Le Japon a donc su développer un savoir-faire exceptionnel dans l’art de la coutellerie, jalonné par des critères de fabrication extrêmement stricts. Les couteaux sont donc conçus pour :

  1. être précis (à chaque aliment son couteau)
  2. respecter les chairs fragiles (comme celles de nombreux poissons)
  3. être résistants à l’épreuve du temps (si le couteau japonais est bien l’horcruxe du cuisinier, autant qu’il fasse preuve de longévité !)

 

Le souci du design

Traditionnellement, les couteaux japonais sont plutôt du type des couteaux Chroma Haiku : sobriété, simplicité, manche en bois tout doux au toucher. C’est le couteau idéal pour beaucoup de professionnels de la restauration, qui a d’ailleurs accompagné vaillamment plusieurs vainqueurs du Bocuse d’or.

Mais depuis le début des années 2000, en travaillant avec les designers de F.A. Porsche, Chroma a su développer de nouvelles formes de couteaux japonais comme le couteau type 301. On reste dans les qualités techniques traditionnelles du couteau japonais, mais on gagne en praticité, en ergonomie, et en look bien sûr avec un véritable profil d’avion de chasse.

 

Pourquoi les couteaux japonais sont plus chers que les autres

On en arrive à la question qui fâche. Et pourtant tout s’explique.

Acier supérieur, techniques de fabrication ultra-perfectionnées, huilage des lames en usine, transport en avion pour éviter le sel marin, dans des containers spécialement conçus pour protéger leur contenu des variations de température, design impeccable, tranchant parfait, facilité d’affutage… On est loin du couteau de grand-papa et tout cela à évidemment un coût.

Bref, un beau cadeau à s’offrir ou à offrir : bel objet, d’une technicité incomparable et d’une longévité rare.

 

Pour aller plus loin :

 

 

 

Pourquoi faut-il aérer le vin ?

Les carafes à vin servent à aérer le vin, à l’oxygéner.

Mais en réalité, on carafe surtout les vins jeunes, pour les assouplir et leur permettre de donner le meilleur de leurs arômes, tout simplement.

aerer le vin

 

Aérer le vin : comment ça marche ?

Pour caricaturer, une carafe à vin fait vieillir le vin en accéléré. Car c’est en effet au contact de l’air que le vin vieillit.

Donc si on le transvase dans une carafe, le vin chasse l’air présent dans la carafe en prenant sa place (de la mécanique des fluides 😉 ). Il croise alors sur son chemin l’air qui sort de la carafe et, à son contact, s’oxygène.

Une fois versé, il continue à s’aérer, et donc à se bonifier, avec une zone de contact à l’air plus grande que celle à laquelle il a droit s’il reste dans sa bouteille d’origine.

 

aerateur a vinAérer le vin : mode d’emploi

  • Option 1 : on verse très lentement le vin le long des parois de la carafe
  • Option 2 : on utilise, en plus de la carafe, un aérateur que l’on place à la manière d’un entonnoir sur l’orifice de la carafe. On verse alors le vin dans l’aérateur, qui régule le débit du vin et le fait rester plus longtemps au contact de l’air.

 

Combien de temps laisser le vin en carafe ?

L’idéal est d’aérer le vin 6 à 12 heures avant de le servir… Quand on y pense.

Et si on a oublié de penser à cette étape préliminaire et qu’on ne s’en rend compte qu’à la dernière minute, on le carafe quand même à la dernière minute.

D’abord parce que ce sera toujours mieux que rien.

Ensuite parce que c’est ultra-chic, et qu’on n’est pas des sauvages  😀

 

Quels vins ne faut-il pas aérer ?

Les vins vieux risquent de perdre leur bouquet à être décantés. On préférera donc les garder en bouteille et les verser avec la précaution que méritent leur grand âge et leur fragilité.

 

Boutique : 

 

 

 

 

 

Quelle matière choisir pour sa vaisselle ? La porcelaine !

Mises à part quelques exceptions (mélamine, bambous…), la plupart de la vaisselle est en céramique.

La céramique est une technique générique de production qui désigne tout ce qui est fabriqué à partir de terre cuite et qui a subi une transformation définitive, au cours d’une cuisson à haute température.

Il existe pourtant des variantes au sein de la technique de la céramique, ce qui explique les différences de qualité (et donc de prix) entre les différentes pièces de vaisselle que l’on trouve dans le commerce.

Alors… Pourquoi la vaisselle en porcelaine fait-elle figure de référence dans les arts de la table ? Parce que c’est la céramique la plus fine, la plus blanche et la plus translucide !

vaisselle porcelaine

 

Le grès et la faïence

Résistant, le grès est aussi la forme de céramique la plus rustique.

La faïence est une forme spécifique de céramique, recouverte d’émail à base d’étain. La faïence est plus poreuse que la porcelaine, ce qui signifie concrètement qu’en cas de choc, la partie abîmée (rayure ou impact) aura tendance à noircir, et même à devenir grasse puisqu’elle absorbera les résidus.

 

La vaisselle en porcelaine

La porcelaine est la céramique la plus fine, la plus blanche et la plus translucide.

Elle est réalisée à partir d’une pâte composée de kaolin (argile blanche), de feldspath, de craie, d’argile et de quartz, cuite à très haute température (plus de 1 200 °C).

La vaisselle en porcelaine fabriquée en France est particulièrement célèbre dans le monde entier, car elle fait partie des plus fines, et en même temps des plus solides et des plus résistantes :

  • résistante aux chocs mécaniques (quand on les empile par exemple) ;
  • résistante aux chocs thermiques. Elle peut donc passer au four sans problème.

La vaisselle en porcelaine est aussi la plus imperméable et la plus dure, et c’est pourquoi elle récolte les faveurs des Chefs et des professionnels de la restauration.

Enfin, quand vous choisissez votre porcelaine, faites également attention à la façon dont sont cuits les décors.

Cuits à très haute température, leurs pigments seront intégrés dans l’émail de la porcelaine. Cette technique rend les décors inaltérables dans le temps, y compris quand vous les passez tous les jours au lave-vaisselle.